Ce soir, à la messe, nous avons chanté How Great Thou Art, un hymne chrétien du 19ème siècle que les catholiques ne chantent vraiment que lors des funérailles. Je ne m'y attendais pas. Les paroles me font toujours pleurer. Parce que c'est un hymne beau, grand et joyeux, chanté uniquement pour dire au revoir à quelqu'un qui passe d'un monde à un autre : Et quand je pense que Dieu, Son Fils ne ménageant pas, L'a envoyé mourir, j'ai à peine la force de l'accepter Que sur la croix, portant joyeusement mon fardeau Il a saigné et est mort pour enlever mon péché Alors chante mon âme, mon Sauveur Dieu vers Toi Comme Tu es grand, comme Tu es grand Alors chante mon âme, mon Sauveur Dieu vers Toi Comme Tu es grand, comme Tu es grand Quand le Christ viendra, avec un cri d'acclamation Et me ramènera chez moi, quelle joie remplira mon cœur ! Alors je m'inclinerai, en humble adoration Et alors je proclamerai : Mon Dieu, comme Tu es grand !

Elle n'a pas eu besoin de parler hier soir. C'est presque incroyable qu'elle l'ait fait. Mais il est maintenant clair pourquoi elle l'a fait. Si une veuve peut s'exprimer dans son heure la plus sombre, pourquoi ne le pouvez-vous pas ?

Une bonne nouvelle dans une période sombre : la petite fille blessée à la tête à l'école de l'Annonciation n'est plus dans un état critique.