L'art robotique AI de Pindar Van Arman est une masse enroulée d'histoire, d'innovation et d'effets de réseau ondulants. Avec les récentes actions de Raoul Pal, Bharat Krymo, 6529, delronde et bien d'autres, une étincelle est en train de s'allumer. C'est donc peut-être un bon moment pour examiner de plus près ce qui se cache derrière sa pratique et sa présence. L'essai ci-dessous est une merveilleuse introduction. Il retrace les débuts de son travail avec les systèmes robotiques de peinture en 2005, décrit le tournant où il a ouvert de nouvelles voies dans les processus émergents en réponse à ses dialogues avec Harold Cohen, et contextualise le moment historique de son travail par rapport aux changements époques dans les manières de voir. Voici quelques citations, mais je recommande de lire l'ensemble et de suivre les pistes dans les références. "Van Arman aborde la créativité comme quelque chose qui n'est pas un processus unique mais plusieurs 'agents' collaborant pour découvrir des manières émergentes de voir." 👆 quelles manières de voir émergent de la perspective d'une machine ? "Van Arman utilise des algorithmes et des robots pour créer des peintures sur toile. Mais ce n'est pas son art. Son art est le système qui coordonne les algorithmes et les robots. Un système qui réplique les processus réflexifs d'un artiste s'engageant avec une toile comme une incarnation de la créativité elle-même." 👆 un point intéressant, car je pense aussi à ce qu'il fait comme étant essentiellement de l'art systémique, et c'est son système AI réflexif qu'il a entièrement mis sur la chaîne avec Reflection. "Son travail s'efforce d'amener le public à l'intérieur du site de cette transformation, pour faire des processus créatifs synthétiques une expérience artistique active." 👆 l'une des qualités que j'aime le plus dans son art, comment il transforme ces explorations abstraites en une expérience visuelle viscérale. Quoi qu'il en soit, ça vaut le coup d'œil. L'article complet est ci-dessous.
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